Lettres à plumes et à poils, de Philippe Lechermeier (Editions Thierry Magnier)
Correspondances à une voix d'animaux évoquant ceux de La Fontaine : le renard écrit à la poule pour lui demander la main de sa fille, la fourmi écrit à sa reine pour demander des congés, l'escargot écrit à une limace dont il est tombé amoureux après l'avoir vue dans un catalogue de jardinage, le cochon d'Inde voudrait changer de nom, et le corbeau dénonce ses voisins...
Belle qualité littéraire, beaucoup d'humour, dans le texte comme dans les illustrations. La suite des lettres oblige le lecteur à imaginer la réponse du correspondant, ce qui stimule la lecture. La complicité entre le lecteur et l'auteur vient également de jeux de mots, ou de références à des textes connus. Prix Tam-Tam 2012.
Correspondances à une voix d'animaux évoquant ceux de La Fontaine : le renard écrit à la poule pour lui demander la main de sa fille, la fourmi écrit à sa reine pour demander des congés, l'escargot écrit à une limace dont il est tombé amoureux après l'avoir vue dans un catalogue de jardinage, le cochon d'Inde voudrait changer de nom, et le corbeau dénonce ses voisins...
Belle qualité littéraire, beaucoup d'humour, dans le texte comme dans les illustrations. La suite des lettres oblige le lecteur à imaginer la réponse du correspondant, ce qui stimule la lecture. La complicité entre le lecteur et l'auteur vient également de jeux de mots, ou de références à des textes connus. Prix Tam-Tam 2012.
La loi du roi Boris, de Gille Barraqué (Nathan)
Le roi Boris s'ennuie tellement que, pour trouver une occupation, il est prêt à déclarer la guerre au royaume voisin. Dans la déclaration de guerre qu'il lui adresse se glisse une faute d'orthographe : un a mis à la place d'un e. Ne voulant reconnaître son erreur, il interdit l'usage de la lettre e dans son royaume. Cela va entraîner quelques rebondissements.
Un roman malicieux qui joue avec les mots et les idées. Des passages sans e alternent avec d'autres ne comportant que le e comme unique voyelle. Le roman propose aussi, de manière légère, une réflexion sur le pouvoir et l'abus de pouvoir. Il interroge le lecteur : comment résister à une dictature ?
Le roi Boris s'ennuie tellement que, pour trouver une occupation, il est prêt à déclarer la guerre au royaume voisin. Dans la déclaration de guerre qu'il lui adresse se glisse une faute d'orthographe : un a mis à la place d'un e. Ne voulant reconnaître son erreur, il interdit l'usage de la lettre e dans son royaume. Cela va entraîner quelques rebondissements.
Un roman malicieux qui joue avec les mots et les idées. Des passages sans e alternent avec d'autres ne comportant que le e comme unique voyelle. Le roman propose aussi, de manière légère, une réflexion sur le pouvoir et l'abus de pouvoir. Il interroge le lecteur : comment résister à une dictature ?