Cet oiseau fabuleux, dont la légende est originaire d'Egypte, a été vénéré par les Grecs. Semblable à un aigle royal au plumage éclatant de couleurs chatoyantes, au vol lent et majestueux, le phénix vivait plusieurs siècles. Incapable de perpétuer sa race parce qu'il n'existait pas de femelle de son espèce, il devait cependant assurer sa descendance : lorsqu'il sentait sa mort proche, il édifiait un nid de plantes aromatiques et d'herbes magiques, au centre duquel il s'installait après y avoir mis le feu. De ces cendres renaissait un autre phénix. Il symbolise l'immortalité de l'âme.
Le poète latin Ovide, dans le livre XV des Métamorphoses, donne une description du Phénix :
"Il n'y a qu'un oiseau qui retrouve la vie dans sa mort, et qui se recrée lui-même : les Assyriens le nomment phénix ; il ne vit ni d'herbes ni de fruits, mais des larmes de l'encens et des sucs de l'amome. Après avoir rempli le cours de cinq longs siècles sur la cime tremblante d'un palmier, il construit un nid avec son bec et ses ongles ; il y forme un lit de nard, de cannelle, de myrrhe dorée et de cinnamome, se couche sur ce bûcher, et finit sa vie au milieu des parfums ; alors, de ses cendres renaît, dit-on, un jeune phénix, destiné à vivre le même nombre de siècles. Dès que l'âge lui a donné la force de soutenir un fardeau, il enlève le nid qui fut à la fois son berceau et la tombe de son père ; et, d'une aile rapide, arrive dans la ville du soleil ; il le dépose à la porte sacrée du temple."
"Il n'y a qu'un oiseau qui retrouve la vie dans sa mort, et qui se recrée lui-même : les Assyriens le nomment phénix ; il ne vit ni d'herbes ni de fruits, mais des larmes de l'encens et des sucs de l'amome. Après avoir rempli le cours de cinq longs siècles sur la cime tremblante d'un palmier, il construit un nid avec son bec et ses ongles ; il y forme un lit de nard, de cannelle, de myrrhe dorée et de cinnamome, se couche sur ce bûcher, et finit sa vie au milieu des parfums ; alors, de ses cendres renaît, dit-on, un jeune phénix, destiné à vivre le même nombre de siècles. Dès que l'âge lui a donné la force de soutenir un fardeau, il enlève le nid qui fut à la fois son berceau et la tombe de son père ; et, d'une aile rapide, arrive dans la ville du soleil ; il le dépose à la porte sacrée du temple."
Les premières paroles de la chanson "Get Lucky" des Daft Punk, font référence au Phénix :
"Like the legend of the Phoenyx, All Ends were beginnings" (Comme dans la légende du Phénix, toutes les fins étaient des commencements...).
"Like the legend of the Phoenyx, All Ends were beginnings" (Comme dans la légende du Phénix, toutes les fins étaient des commencements...).